Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 juin 2006 5 23 /06 /juin /2006 14:58

Ma grande traversée de l'île de la Réunion, solo, 2 éme édition.

 

 

 

 

 

                                            

           

Saint Denis lundi 19 mai il est 3h30 et c'est lendemain de match de coupe du monde de l'équipe de France je ne devais pas regarder mais j'ai craqué pour un coup d'envoi à 23h00 locale et j'ai donc que deux heures de sommeil. Petit  frère passe me prendre en voiture pour un demi tour de l'île (105 Kms) et un largage à Saint Philippe point de départ de la diagonale des « fous ».

            Pendant ce trajet nous refaisons tristement le match évidemment, puis une pluie bien rythmée vient se battre sur le pare brise en arrivant dans le sud, de suite je consulte la météo sur mon téléphone portable qui me confirme des ondées de pluies et des petite rafales de vent 60 km /h sur le massif du volcan, bingo c'est ma première direction. Alors que la pluie s?arrête Fabien me dépose à l'entrée d'un chemin de canne à sucre, j'ai grillé les deux premiers kilomètres de route nationale du parcours grand raid.

 

 

 

            Dernier réglage de mon sac à dos qui pèse dix kilos dont cinq litres d?eau car aucuns point d'eau sur ma route sauf urgence en faisant un détour au gîte du volcan ou chez un habitant de la plaine des cafres, ce qui n'est pas prévu. Tenue de départ collant et maillot manche longue, il est 5h30 altitude 15 mètres, j'allume ma frontale et c'est parti dans l'obscurité de ce chemin de canne destination Cilaos à mi course de mon aventure en autonomie complète à l'ancienne, seul luxe que j'ai pris, je me suis accordé un chambre en gîte pour la nuit 13 euros. J'amorce ma sortie en marche active tout en montée lente à travers ces champs de cannes qui envahissent la route, cinq kilos plus tard c'est l'entrée dans la foret de mare longue toujours en chemin bétonné, 6h30 le jours ce lève tranquillement sous un ciel bien chargé et gris et premier contact téléphonique avec ma femme pour l'informer que tout se passe bien. Lorsque je raccroche je doit protégé mon téléphone portable dans un sac plastique et mettre un vêtement de pluie qui tombe en bonne farine. J'arrive à l'entrée du sentier après 2h20 de marche pour 12 kilos à une altitude de 630 mètres. L'entrée du sentier ce fait par un kiosque ou je m'alimente à l'abris avant d'entamé un autre profil de pente toujours en montée et  archi trempé coupé par quelques petits ruisseaux grondants dévalant les pentes, mes pieds sont déjà trempés  la pluie tombe encore plus fort quelle poisse en ce moment, la semaine dernière c'était pareil sur une sortie de quarante bornes. L'ascension est toujours en foret jusqu'à atteindre une altitude de 1800 mètres et entrer dans un paysage désertique sur les flancs du volcan et un endroit nommé Foc Foc qui détient certains records mondiaux de pluviométrie mais bon c'est pas les saisons des pluie, par contre la température chute à 10° puis 7° au récepteur de mon cardio sur mon poignée lorsque j'arrive en bordure de l'enclos du volcan que je n'aperçois pas, le ciel est complètement bouché et la pluie n'arrête pas de me glacé le visage et les mains qui s'engourdissent, c'est pas le moment de traîné dans le secteur la pente s'est arrêté à 2200 mètres d'altitude et je commence une petite foulée très lourde j'ai limpression d'avoir pris 20 kilos de poids avec la charge de mon sac et le poids de l'eau de la pluie qui m'alourdi,  sur le chemin balisé en jaune et rouge variante du GR R2 en bordure de cette crête de l'enclos. Sept kilomètres plus tard j'arrive au parking de la route du volcan et miracle un ciel bleu, le soleil qui se réveil à 11h30, ouf, en quelques instants la température remonte à 24°.

      

Aux environs du parking.                                     En haut l'oratoire Sainte Thérèse

 

 

 

 Changement de tenue cuissard et manches courtes au pied de l'oratoire Sainte Thérèse point culminant de ma traversée avec une montée de 150m verticale pour atteindre les 2380m d'altitude, tout vas bien le moral revient pour ensuite commencer de petites descentes qui arriveront 10 kilomètres plus loin à la verdure des pâturages de la plaine des cafres. Au loin d'autres sommets de dessinent sur un ciel qui se charge, dont l'immanquable piton des neiges qui est ma nouvelle direction sans l'atteindre je basculerai sur la gauche au coteau Kervégen pour descendre dans le cirque de Cilaos.

                     

                      La plaine des cafres et quelques pitons.

 

 

 

Mais en débutant la montée de ce coteau longue de 13 kilos je ressens un début de fatigue, je passe quelques coups de fils pour penser à autre chose mais la morosité revient avec une nouvelle fois la pluie pour m'accompagné.

 

 

 

 Le début de l'ascension est dans des près clôturés de barbelé qu'il faut franchir par de petites échelles, je n'ai pas l'air de déranger les vaches qui si trouvent. Ensuite le sentier devient très gras mais les personnes de l'ONF on fait un super travail avec de nouvelles marches en rondins de bois et autres matériaux à porter de leurs mains. Je ne vois pas la fin interminable de ce sentier et je regarde souvent ma montre en pensant que ce sera limite pour arriver avant la nuit qui tombe ici en ce moment vers 18h00, je commence sérieusement à être « attaqué » vers les 16h00 et j'ai pas le souvenir d'avoir ressentir cette sensation lors de mon dernier grand raid, alors je décide de pratiquer ce que je n'ai encore jamais fais dans mes sorties, une micro sieste assis sur le bord du sentier calé par mon sac à dos la tête sur les genoux je m'endors immédiatement 4 ou 5 minutes pas plus, le froid ne me l'accorde pas. Je repars dans une marche lente pendant une heure environ puis nouvelle sieste, et je ne vois toujours pas les points de repères qui m'annonce la fin de cette montée, quelque galère j'essaye d'évacué de  ma pensé le lit qui m'attends avec de grosses couvertures bien chaudes.

 Finalement je mettrai 3 heures pour cette portion alors que mes habitudes c'est plutôt 1h30, fallait pas regarder ce demi match hier soir je me dis. Il me reste une descente de 800m pour 3 kilomètres que j'effectue prudemment le poids du sac perturbe mes appuis avec des jambes et l'esprit fatigué. 18h00 pile je suis en bas et il fait de nouveau nuit noir, normalement j'aurai du continuer tout droit en traversant la route départementale et descendre encore dans la ravine bras de Benjoin pour remonter 150m de dénivelé et pour entrer directement dans le village de Cilaos. Inutile de se compliquer j'ai assez donné aujourd?hui je prends la frontale à la main et suit la route goudronnée qui mène au village en 5 kilomètres sans gros relief. Cette route qui vas de Cilaos à Bras sec est très peut fréquentée puisqu'au bout c'est simple il n'y à plus de route c'est le bout du monde. Je me décide à faire du stop sans grand espoir si des véhicules passent ici, un puis deux et gagner la troisième voiture j'arrête alors que j'ai avancé de 2 kilos. Je regarde prudemment l'intérieur de cette voiture c'est un homme d'environ 50 ans seul  et je monte sans hésité. Normalement dans les haut et les cirques de l'île il n'y à rien de bien méchant mais le monde change tellement vite qu'un accident n'arrive pas qu'au autres malheureusement.

 L'homme est très sympa évidemment il me dit que lui aussi se méfit maintenant et qu'il m'a pris parce que j'avais une lampe frontale et un sac à dos avec un profil de grand raideur, rapidement nous venons à reparler de l'équipe de France, quelle déprime supplémentaire, mais bon nous sommes loin d'être éliminés. L'homme me dépose au centre du village, je le remercie vivement puis je rentre dans une boutique pour acheter de l'eau pétillante de Cilaos lieux de production et pourtant c'est encore plus chère qu'a Saint Denis, vas comprendre ces mystères ! Puis j'achète aussi un barquette de carri  poulet, pour ensuite me dirigé vers le gîte « chez Lucette », qui se trouve à encore 1 kilo. J'appelle cette personne par téléphone pour m'excuser du retard et que j'arrive dans un instant. Enfin la fin de ma journée il est 19h00,  je suis accueillit par Lucette une grande raideuse aussi, qui m'attends devant sa case pour me loger dans une partie de sa maison aménagée avec un séjour une cuisine et plusieurs chambres autours. Une autre personne héberge pour la nuit, c'est aussi un coureur mais lui sur route, il est ici en mission à Ilet à cordes en remplacement d'un directeur d'école, quelle belle expérience que d'enseigner dans des endroits pareils. Assez rapidement je refroidi et commence à trembler, je prends une bonne douche chaude puis j'essaye de manger mon repas qui ne passe pas, 2 ou 3 cuillère et c'est terminé, je me force à boire une boisson de récupération et bois de l'eau de Cilaos très bonne aussi pour la récup, je n'ai qu'une envie me glissé sous les draps de mon lit qui m'attend. Je salut mon compagnon d'un soir mais une discussion s'installe avec pour sujet les coureurs locale et la course à pieds en générale. Au bout d'une petite heure les yeux piquent et je dois le quittait en lui déclarant que je ne suis pas sur de prendre le départ demain matin à 5h00 et que je rentrerai peut être sur Saint Denis en car, il me répond catégoriquement, en me disant que c'est interdit pour moi.

 

 

 

 Je m'engouffre dans mon lit programme mon réveil pour 4h30 en espérant un sursaut de motivation. Je transpire beaucoup la nuit et me lève comme prévu à l'heure, frais presque tout neuf, les jambes sont bien pas de courbatures et un mentale gonflé à toute épreuve, vite un thé deux barres de céréales et j'enfile mes bonnes hard rock encore trempés pour le départ de 5h00, et c'est reparti dans la nuit direction le col du Taibit ou j'attrape le départ du sentier par la route en 50 minutes, nouvelles ascension pour les 2000m que j'atteins avec le soleil levant qui s?annonce en forme aussi pour du grand spectacle, il est 7h20.

   

Vue sur Cilaos du col du Taibit.                           Marla

            Basculement dans le cirque de Mafate un de mes endroits favoris de l?île, petite descente de 400 d- avec la tête de chien dans mon  dos,   

                          

                          La tête de chien à proximité du col du Taibit.

 

 

 

Pour arrivé à Marla à l'extrême sud du cirque, contrôle de ma poche à eau, le morale est au top et les jambes tournent très bien alors je progresse tout en foulée direction les 3 roches en descente progressive pour rejoindre le lit de la rivière des galets laissant derrière moi le col que je viens de franchir.

    

Le rempart du Maido et le grand Bénard pris dans la descente menant à la rivière.

 

 

 

 Je croise quelques rares personnes, l'activité touristique est pauvre en c'est temps, pour cause principale la crise du chik, j'arrive au site des trois roches avec quelques appels sur mon portable de certains collègues direct et indirect qui font toujours plaisirs et qui étaient au courant de mon aventure, ils n'ont qu'une envie être ou je suis dans le calme de la nature.

                

Je leurs envoie cette images, les 3 roches au coeur du cirque de Mafate.

 

 

 

 Nouvelle direction à prendre sur un sentier bien vallonné le village de Roche plate au pied du rempart ouest dans 8 kilomètres environs, j'alterne la marche dans les montée et cours sur le plat et les descentes, il est 9h30 lorsque j'arrive au point d'eau face à l'école dont j'entends les cours. Pause technique d'une dizaine de minutes, je me dis que je suis bien parti pour sortir du cirque en début d'après midi mais restons prudent. Nouveau départ pour la croisée d'un autre sentier qui monte au Maido nommé la Brèche avec ces points de vues.

   

Le piton des neiges à gauche et le col du Taibit. Au fond le Cimendef et la roche écrite.

 

 

 

 Je continue sur le GR R2 en direction de l?ilet des Orangers alt.950m par un sentier très technique en descente remplit de gros galets dans de petits canyons avant de remonter sur cet l'ilet et de m'accorder un petit café à la terrasse de la boutique seul en plein soleil sur un belvédère écrasé par les remparts qui ferme le cirque. Moment magique le temps s'arrête de courir, j'en profite pour appeler ma femme qui suit mon parcours tracé sur la carte IGN et que j?informe aussi en envoyant des messages.

 

 

 

 Bon ce n'est pas tout mais il faut repartir, pour redescendre au fond du cirque dans le lit de la rivière à 300 mètres d'altitude en passant l'ilet des lataniers. En arrivant à cette rivière je me rafraîchi en ma'spergeant d'eau, il fait très chaud et je crains le coup de chaleur. La partie suivante s'effectue en suivant la rivière que je dois traversé à plusieurs reprises avec de l'eau jusqu'au dessus des genoux, cela rafraîchit bien les mollets mais l'inconvénient et qu'à chaque fois je dois tremper mes baskets qui deviennent très lourde, pour les 6 kilos qui suivent avec 7 ou 8 traversées. Nous voilà à deux bras porte de sortie avec un morceau 4,5 kilomètres pour 700 mètres de dénivelé positif, je le passe sans problème en 1h13, encore plus rapide que lors de ma  « diagonale des fous ».

              

La sortie du cirque au nord par la rivière des galets.

 

 

 

Direction le stade de foot pour son point d?eau ou je rencontre une bande de joyeux camarades qui déjeune vers les 13h00 un bon carri canard au feu de bois dont ils me tendent une assiette et me propose de rejoindre leur table, je dois faire l'affront de refuser afin de ne pas perdre de temps et surtout de ne pas entrer dans une bonne ambiance d'ou je ne sais pas si je repartirai, bière et rhum à gogo!Je fais le remplissage de ma poche avec ?.de l'eau puis avale un tube de gel pendant qu'un dalon s'informe sur mon parcours il m'indique aussi que la petite partie de sentier que doit emprunté et fermé mais franchissable, suite à 2 éboulis lors du dernier passage d'un système dépressionnaire, Diwa. Je quitte mes copains de fortune pendant qu'un membre chante la marseillaise à pleine voix.

 Effectivement un collègue dans les jours précédents m'avait informé du même bruit de cloche mais que ça passe. Au début du sentier il y a bien un panneau indiquant la fermeture et le danger, une autre route et possible par le piton bazar long de 14 kilos et très pénible. Je choisi le passage difficile pour rejoindre une crête au dessus de Dos d'âne d'un coté et de l'autre le cirque de Mafate. Le premier éboulis se passe sans problème à flan de montagne avec un bon passage avec une vue sur le vide, mais le deuxième et beaucoup plus impressionnant puisque un seul appui et possible pour une enjambée sans possibilité de s'accrocher avec les mains à la paroi qui est en terre friable. Si chute il y a c'est glissade sur 2 mètres et 150 mètres de vide. Je respire un instant et prend cet appui qui est costaud tout de même, le tout et de ne pas paniquer ou de ne pas regarder en bas (déconseiller si je peux dire, si passage fréquent l'appui disparaîtra). Me voilà à la bifurcation de roche vert bouteille ou je prends à gauche pour marcher sur une crête large de 50 centimètres par endroit.

 

Vue de droite le cirque de Mafate nord,               et la vue de gauche Dos d'âne, grand coin.

 

 

 

Il me faut faire 3 kilomètres pour atteindre le piton fougères pour ensuite tourné à gauche et amorcé la longue descente sur la capitale. Je remarque un hélico qui n'arrête pas les rotations entre Dos d'âne et la proximité du piton bazar avec une charge en dessous maintenue par un câble, je m'arrête un instant croyant qu'il transporte des matériaux pour de futurs travaux, mais la réalité est bien plus triste puisqu'il s'agit en faite d'une poche d'eau pour éteindre un incendie d'on j'aperçois à environ 500m les fumées et qui est dans une zone très protégée la réserve naturelle de roche écrite. En arrivant au piton fougère 4 ou 5 personnes de l'ONF me pose quelques questions  sur ma provenance sans plus. J'apprends environ un kilomètre après par une autre patrouille avec cette fois l'armée et l'ONF qu'ils recherche l'incendiaire et qu'un comité d'accueil et en contre bas au kiosque de la plaine d'affouche avec la gendarmerie, soudain une pensée me traverse l'esprit, en cas de fouilles j'ai un briquet dans mon matos de sécurité mais j'apprends plus tard encore, le secteur et quadrillé, que l'homme recherché est avec des chiens. Le lendemain dans le journal local on dit que le début d'incendie a eu lieux le matin et que certains véhicules officiels ont étaient dégradés.

 

 

 

Dernière difficulté à gravir le piton bâtard avec un petit 100m de positif et le reste c'est de la descente tranquille pour sortir de ce sentier à ce kiosque de la plaine d'affouche pour ensuite prendre une route forestière sur 3 kilos et replongé dans un petit sentier hors GR que l'on appelle le sentier des goyaviers et qui porte magnifiquement son nom, c'est la pleine saison, les arbustes sont remplis de ce fruit délicieux dont je me raisonne à n'en manger que 4 ou 5 car c'est assez acide et sucré à la fois pour éviter les aigreurs d'estomac. Il y en a des centaines de kilos à porté de la main, de quoi faire d'excellente confiture que mon voisin réussi très bien et me donne chaque année.

 Je vois au creux des montagnes l'opposé de mon point de départ la ville de Saint Denis, il me reste une dernière étape avec un dernier point d'eau « le Colorado », j'ai toujours les jambes qui tournent bien et descend les 5 derniers kilos avec un dénivelé de -600m après avoir prévenue ma femme que je serait d?en une heure à la redoute.  Porté par un reste de motivation je mettrai 42 minutes pour dévaler ce sentier assez difficile.

   

Saint Denis et l'océan vue du sentier du colorado.       Le stade de la redoute, terminus.

 

 

 

Voilà je retrouve avec joie ma petite famille et le luxe de notre vie « moderne ».C'était difficile avec beaucoup de plaisir à traverser de magnifique sites et des images plein la tête et surtout une bonne prépa mentale pour mes prochains objectifs l'ultra trail du mont Blanc et le grand raid de la Réunion.

 

 

 

Quelques chiffres de ces 2 journées :

 

 

 

1er /  Saint Philippe à Cilaos, 66 kilomètres, dénivelé positif 3345 mètres, 12h45mn, FC moyenne 129 et max 164,  5,2 km/h, 8909 kcalories.

 

2ème / Cilaos à Saint Denis, 67 kilomètres, dénivelé positif 3410 mètres, 11h59:59,9 !!, FC moyenne 124 et max 152, 5,6 km/h, 7763 kcalories.

 

 

 

Total : 133 kms, 6755 D+ et 6705 D-, 24h45, 5,4 km/h, 16672 kcalories.

Ce trajet ne correspond pas exactement au tracé de la Diagonale des fous j'ai évité volontairement quelques détours et retours que notre cher directeur de course c'est nous mijoté.

 

Voilà pour ma petite histoire, que ma femme et mes enfants me pardonnent de les avoir quittés égoïstement ces 2 jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thierry Chambry.

Partager cet article
Repost0

commentaires