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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 18:06

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Voici le groupe qui fera le tour du bonnet de prêtre ... attention : top départ !!!

 

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Et voici la remise des récompenses : médailles, tee shirt et diplôme.

Merci à tous pour ce super bon week end 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 12:39
Mais que m’est-il passé par la tête lorsque je décidais de réaliser ce fou périple d’une trentaine d’heures dans nos si belles montagnes ? Mais que m’est-il passé par la tête lorsque je proposais à Stef de se joindre à moi ? Mais que LUI est-il passé par la tête lorsqu’il décidait d’accepter ma vile proposition ? Et oui, parfois, les ennuis démarrent sur de stupides idées… Toujours est-il que nous décidâmes, mes bonnes âmes, de nous lancer dans ce raid, parés en la circonstance de nos plus belles montures : de rutilants sac Raid Light d’une charge soupesée et estimée à exactement 7,564 kg. L’idée que nous avions tous les deux, ou chacun, étant d’enchaîner deux jours et une nuit de marche forcée en totale autonomie. Pour Stef, l’objectif est clair : préparer le prochain Grand Raid et faire en sorte que son retour, après 4 années de disette, soit gagnant. Lui qui choisit ses objectifs avec tant de minutie a décidé de s’attaquer à ce monument de l’ultra trail exclusivement lors des années olympiques et accessoirement lors de la venue de l’espagnol céleste. Un peu gêné depuis le début de l’année par une petite blessure et une sale grippe (je parle bien de Stef), le voilà d’attaque pour peaufiner sa préparation. Le raid 97 4 lui a fourni une parfaite « rampe de lancement », cette sortie lui offre une belle opportunité de consolider sa forme physique mais aussi, nous le verrons ultérieurement, son mental… De mon côté, la préparation physique est quasi achevée et la motivation est proche de son zénith. En fait, mon principal objectif à cette folle escapade est ailleurs : m’apprendre à dormir peu, à récupérer vite, à savoir lutter contre les paupières qui s’alourdissent en même temps que les jambes s’enraidissent. Tout un programme ! En effet, de tous les récits, vidéos et autres informations que j’ai eu loisir de glaner sur le Tor des Géants, il y a bien une donnée essentielle qui m’a sauté aux yeux, c’est la problématique du « j’ai trop sommeil », « un lit, siouplaît ! », « dodo dodo l’enfant do… », bref, tous ceux qui s’y sont essayés le disent bien : « sur le Tor, on boit bien, on bouffe bien, on ba…. bien mais putain qu’est-ce qu’on dort mal ! ». Les meilleurs dorment environ 3 heures (sur 80 !), le gros de le troupe entre 6 et 7 heures (sur 110), ça fait pas lourd. Les moments d’égarement, de fatigue, de perte de lucidité et d’épuisement sont fréquents. Sur le Tor, c’est assurément « grosse fatigue ». J’ai « en mémoire l’histoire de ce roi, mort de n’avoir pas »… oups, je m’égare… l’histoire donc, de ce traileur français ayant réalisé la course parfaite, enfin presque, puisqu’il fût contraint à l’abandon à 7 kms de l’arrivée (sur 332) alors même qu’il était encore classé 3ème au général. Il explique dans son récit que, persuadé d’être « talonné » par un coureur espagnol (en réalité, plus d’une heure et demi derrière), il refusera les arrêts que lui demandaient pourtant son corps, et s’effondrera, épuisé, à bout de forces, ne devant son salut qu’au médecin et pompiers venus à son secours. Oui, à l’évidence, ce Tor des Géants exige une parfaite gestion du sommeil ou plus exactement, du manque de sommeil. Voilà pourquoi, je décidais de m’engager sur un effort préparatoire aussi long, envisageant quelques « pauses-dodo » qui devraient me permettre de mieux connaître mes cycles de sommeil et d’évaluer au mieux mes besoins en repos. Poussant le vice à l’extrême, je m’arrangeais pour être bien fatigué avant le départ, dormant volontairement peu les nuits précédentes et la veille, grimpant à vélo le beau Maïdo (beau la rime !). 5 h de selle pour 2 300 m de d+, me voilà fin cuit pour ce grand off, vraiment raid. Nous prîmes donc le départ avec Stef, ce vendredi 20 Juillet 8h avec en prime un temps magnifique. Première grimpette depuis Sans souci jusqu’au Maïdo (encore lui) en visitant l’Ilet Alcide. Nous décidons de tester nos nouvelles chaussures flambant neuves, Raid Light pour moi, Asic Sensor pour Stef. Mais ne dit-on pas qu’il convient de ne jamais s’engager sur une longue sortie avant d’avoir au préalable « casser ses pompes » ? A croire que nous étions complètement à côté des nôtres ! Mais au fait, la montée du Maïdo par Ilet Alcide, vous connaissez ? Vous savez, je parle de cette magnifique ascension d’environ 4h pour un peu plus de 1 800 m de d+… sans le moindre point d’eau. Il vous sera donc aisé de comprendre pourquoi je décidais de n’emporter que 2 l d’eau et Stef à peine 1... d’autant qu’un invité de marque s’était joint à nous, le soleil. Mais me direz-vous, pourquoi ne pas partir les yeux bandés et les pieds liés ? Et bien, en fait, nous n’y avions tout simplement pas pensé… Bref, s’il y avait au moins un point positif, c’est que nous ne manquions ni de nourriture, ni d’affaires de rechange tant nos montures étaient suffisamment garnies. La montée vers le Maïdo est néanmoins bien agréable et les sensations sont présentes, tout comme le soleil d’ailleurs. Le cœur léger, la bouche sèche, nous basculons vers Roche Plate, admirant le fabuleux panorama qui s’offre à nos yeux, eux aussi asséchés. Séance test également pour nos chaussures qui répondent parfaitement à la technicité de la descente. Ralliant Roche Plate vers 13h15, nous poursuivons notre périple vers 3 Roches et Marla sous un soleil radieux, encore et toujours… Belle et chaude montée pour quitter le village, ce qui éprouve sérieusement Stef, prêt à payer le prix de son début de déshydratation. Rapide calcul : « si 1% de déficit hydrique équivale à 10% de performance en moins, son niveau de déshydratation doit être proche des … 3 à 4 %... ». Nous ramons, quasi sans eau, sur cette portion des plus exigeantes. Soleil + pierres + terrain accidenté = 2 trailers au bord du chaos. Stef commence à envisager de louer une chambre à Cilaos ! Nous réduisons considérablement l’allure et rejoignons Marla vers 16h. 2h30 depuis Roche Plate, encore un record que Kilian aura du mal à battre. Je remplis mes gourdes, Stef ses dés à coudre, et grimpons le Taïbit. En chemin, nous croisons un randonneur qui nous informe que deux personnes « grosses », ce sont très précisément les termes qu’il emploie, sont en difficultés car en manque d’eau. Décidément, c’est la mode en ce moment, faudra penser à breveter Stef ! Bon, ok, mais comment reconnaître ces âmes égarées ? Quelques minutes de doute, de questionnement quand je reçois une, puis deux, puis trois pierres. - ça va Stef ? - Oui, tout va bien. Colles toi à la paroi. Le sol tremble, les oiseaux semblent apeurés, les branches ploient, un souffle d’air se déplace. Que se passe-t-il ? Un éboulement ? Une avalanche ? Un ULM en perdition ? Soudain, deux marcheurs nous font face, langues pendues, bave coulante. Leur silhouette me laisse à penser qu’ils sortent tout droit d’un McDo mais leur état montre qu’ils n’ont pas dû boire un verre de coca depuis ½ siècle… - Bonjour, c’est bien vous qui n’avez plus d’eau ? leur demandais-je, Les yeux éteints de la dame se ravivent, son visage s’illumine, son regard s’enflamme. - Oh merci, merci beaucoup, Je la sens heureuse, soulagée, reconnaissante. Son ami décline mon offre, l’orgueil masculin mal placé sans doute. Nous poursuivons, motivé à l’idée de retrouver la route d’ilet à Cordes avant la nuit. Chose faite à 18h15. En retard sur nos prévisions les plus pessimistes, nous rallions le Bloc par le merveilleux sentier du Bassin bleu et par le bleu sentier de la Roche Merveilleuse. Bonnes jambes, moral en hausse et température idéale pour cavaler la montagne. Nous réfugiant sous un kiosque, nous nous accordons la première pause après environ 12h d’efforts. Au menu, chaude soupe chinoise aux crevettes, enfin saveur crevettes, et vent glacial. Nous restons une petite heure dans notre refuge improvisé puis repartons pour la plus difficile portion du parcours. L’ascension du Piton des Neiges à 21h15, ça a quelque chose de fantastique, croyez-moi. Vue panoramique sur les baskets de Stef, discussion avec les dizaines de randonneurs que nous ne croisons pas, pause-photos que nous ne faisons pas. Non, très sérieusement, si vous souhaitez bosser votre mental à l’approche d’un ultra, engagez-vous sur ce sentier grande nuit et tant que vous y êtes, enchaînez avec le pierrier de Cap Anglais et la vertigineuse et humide descente d’Hell Bourg. Pour corser le tout, rajoutez-y une pincée de forêt de Cryptomérias sur lit de racines bien humides… Si vous pouvez, arrosez le tout et servez froid ! C’est un parfait régal ! Stef et moi avons goûté (au sens propre et au sens créole du terme), c’était succulent. Après de longues, que dis-je, d’interminables heures de progression, nous stoppons notre effort vers 2h30 du mat’, profitant d’un aimable kiosque nous tendant affectueusement ses bancs. L’heure est enfin venue, après près de 20h de galipettes, de tester ce fameux micro sommeil. Au programme, une bonne couverture de survie pour deux (la mienne ayant explosé à l’ouverture), deux chauds duvets pour … deux (pour une fois que quelque chose marche, il faut en parler) et 45 minutes de sieste réparatrice. Malheureusement, Morphée décide de me tourner le dos (tout comme Stéphane, mais là, je préfère) et ne finit par céder (je parle bien de Morphée) que 15 minutes avant la sonnerie du réveil. C’est peu mais ça fait un bien fou. Nous repartons et quittons notre gîte improvisé, le départ est des plus pénibles d’autant que la descente est particulièrement abrupte. Objectif : Ilet à Vidot. Nous croisons deux groupes de coureurs, préparant à coup sûr la Cimasalazienne, il est 3h45. Nous poursuivons vers la rivière puis nous attaquons la dernière grosse difficulté du jour, monter Grand Sable et rejoindre la route forestière menant au Col des Bœufs. L’effort est violent, la pente raide, mes jambes sont dures. Stef ne le sait probablement pas mais je suis au plus mal. Pas d’envie, pas de jus, plus de force. Je mets un pas devant l’autre sans trop savoir jusqu’où je pourrai aller. Stef prend le relai, il a l’air bien. Pour corser le tout, le sommeil me rattrape (à la vitesse où je vais, c’est pas bien dur !). Mes paupières sont lourdes, lourdes, ça pique aux yeux, je me surprends à tituber ; ça y est, je suis au Tor des Géants ! Je marche vers Morphée qui me tend affectueusement les bras et me souffle d’une voix si douce et attirante : « Viens mon petit, laisses-toi faire, abandonnes toi, je m’occupe de tout ». « Pardon, j’ai des gaz… » ; ça, c’est Stef, vous l’aurez reconnu. Je sursaute et me reprends, il faut que je dorme. J’envisage un micro arrêt mais il n’y a que des micro pierres autour de moi et surtout un macro vent ! Epuisé mais aussi affamé, je réclame à Stef une petite halte près de la rivière. Il est environ 6h15 du mat, c’est curieux, je m’identifie à la chèvre de Mr Seguin qui, après avoir lutté toute la nuit, s’abandonne au petit matin… Deuxième soupe « Mr Noodle » aux extraits de bœufs ou plutôt aux extraits d’herbes qu’ont ingurgité les bœufs un an avant de passer à la casserole (je parle des boeufs). Vous pouvez sans aucune crainte proposer ce breuvage à des végétariens, ils n’y verront que du feu. L’estomac plein (d’eau), nous repartons vers le col des bœufs (encore eux) pour un assaut ultime. Stef décide de stopper pour un arrêt technique dont je vous passe les détails croustillants ou coulants, c’est selon, pendant que je m’adonne à mon activité favorite, la cueillette de goyaviers. Un vrai régal, d’autant que je manque cruellement de sucre, et que je garde encore et toujours en bouche, le goût de cette fabuleuse soupe. Nous atteignons enfin le début du sentier Scout à 9h30 après une dernière montée assassine lorsque Stef m’annonce qu’il décide d’arrêter son périple, dégoûter à l’idée de devoir enchaîner trois longues heures de descente et 2 bonnes heures dans le lit de la rivière des Galets. De surcroît, il ressent une gène à l’arrière du genou, l’heure est à la sagesse, mieux vaut savoir renoncer tant qu’il en est encore temps. Toujours est-il qu’un nouveau record vient de tomber : 26 heures de course en montagne pour 11 000 m de dénivelé cumulé avec seulement … 3,26 l d’eau. Bravo, Stef ! mais ne serais-tu pas en train de préparer secrètement la prochaine Badwater ? Je reprends alors mon « petit bonhomme de chemin », seul, enfin si l’on fait abstraction des dizaines de convois de touristes que je croiserai en chemin. Viennent ensuite ces 4h30 d’efforts solitaires quasi sans intérêt, excepté le fait qu’ils m’apprendront que mes chaussures ne sont pas forcément les plus adaptées pour un terrain aussi caillouteux. Très bonne stabilité, parfait confort, superbe accroche mais semelle beaucoup trop tendre pour un « pied tendre » que je suis. Bref, on s’en fout. Ce raid se termine enfin à 14h05 lorsque je rallie l’embouchure de la rivière des Galets après 30h d’efforts et 15 petites minutes de sommeil. Aurais-je appris autant que ce que je souhaitais ? Je ne sais… Une certitude, ce raid n’était qu’une toute petite mise en bouche avant ce merveilleux et géantissime défi qui m’attend en Septembre : LE TOR DES GEANTS.
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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 06:00

Encore une drôle d'idée ....


Le principe est simple ... faire une boucle dos d'âne / Marla / dos d'âne sans passer par le même chemin (sauf la montée 2 bras dos d'âne).


Pour info, ça donne  7400 m de dénivelé cumulé 

 

Parcours : Dos d’âne, deux bras, rivière des galets, les Orangers, roche plate, Marla, la nouvelle, fond Mafate, bifurcation du Bronchard/roche plate, grand place, Cayenne, dos d’âne.

 

Quelques temps de passage : roche plate en 3h05, Marla en 4h59, La Nouvelle en 5h50.


Ceux qui ont essayé : 

Seb : Janv 2011 - 11h40 / Juil 2011 -  10h55

Ben : Juil 2011 - 10h52

Karine : 14h (à vérifier)

Régis, Vincent : à venir 

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 15:47
René et Cécile nous ont invités à passer le week end avec eux dans un Gite du Jura, au programme : ski de fond et fondue !
Coincidence, nous avons également pu assister à une étape de coupe du monde de combiné nordique (fond + saut à ski) très très impressionnant.
Après avoir supporté les athletes tricolores, Sandrine et Raph ont pu s'initier aux joies du ski de fond, avec quelques belles gamelles au programme...
Raph a fait péter le cardio en essayant de vouloir suivre René ! Y'a pas que les muscles petit scarabé, travaille ta glisse !
Et soyons tous derrière René qui participe le week end prochain à la Transjurassienne (76 km) !




























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20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 14:52

Une dizaine de dalons A2Riens s'étaient donné rendez vous à Cilaos ce vendredi 12 Septembre afin de réaliser une série d'entraînements préparatoires au prochain Grand Raid. Si l'intérêt sportif de cette heureuse initiative est à démontrer (date est prise pour le 24 Octobre prochain), la bonne humeur et l'excellent état d'esprit qui auront régner tout au long du week end constituent d'ores et déjà une énorme réussite.




Grand merci donc à :

- Flore, la seule représentante du sexe dit "faible" (c'était une autre histoire sur les sentiers), très courageuse dans l'effort mais aussi dans le groupe face à certains mâles déchaînés (je ne citerai aucun nom). Les progrès de Flore sont vertigineux, qu'attend elle pour effectuer le big saut ? Le Grand Raid, le grand raid, le grand raid...

- Stef J, qui malgré ses 15/10 à chaque oeil a réalisé des bonds de géants dans les nombreuses descentes que nous avons abordées. A coup sûr, pour Stef le 24 ce sera "bon pied bon oeil"...

- Flo, qui a réussi à tenir un rythme d'enfer malgré son dos récalcitrant et ses 253 mots débités chaque minute, quel coffre ! Sûr qu'il "abrutira" ses concurrents de course le 24, à chacun sa méthode,  

- Yan, qui avait promi de sagement se caler dans les foulées de Flore et qui a (presque) tenu parole. Sa "guérison" n'est plus qu'une question de mois, son seul adversaire le 24, ce sera lui. Sa tactique de course sera à coup sûr déterminante pour la grosse perf qu'attend A2R,

- Stef L, dont "L'équipe" titrait encore avant hier : "le retour du prince Chao Lin attendu après trois mois de doutes". Je rassure ses fans, sa cheville a tenu, son moral est au zénith, rien ne saurait le stopper le 24,

- Nicolas, l'homme aux genoux ... en chocolat, qui a parfaitement su gérer sa mécanique fragilisée. Il n'a pas, comme l'an passé, jouer aux osselets. La route du Grand Raid s'est donc ouverte à lui,

- Bruno, revigoré, transmuté, métamorphosé, transfiguré, abandonnant au passage le surnom de "force tranquille" pour celui peu commun de "Bruno le gourdin"... Les spécialisteeees apprécieront. Il n'en demeure pas moins que sa forme physique est olympienne, tout cela laissant augurer de grosses preformances le 24. Et si notre Bruno devenait... mythique !

- Ben, l'homme à l'étape d'une journée, qui a réalisé un parfait "coup de bluff" ce dimanche... "pas bien, pas de jambes, fatigué, affamé" mais les connaisseurs que nous sommes ne nous y trompons pas, ce sera une autre histoire le 24 et c'est tant mieux,


Quelques chiffres pour caractériser le séjour :

Vendredi 12 Septembre (5h30 pour 2 700 m de dénivelé cumulé) :
Départ de Mare Sèche - Cap noir - Peter Both - Palmiste Rouge - Bonnet de prêtre - ravine Benjoin - Cilaos,

- Samedi 13 Septembre (8h50 pour 5 400 m dénivelé)
Anciens thermes - Cascade Bras rouge - Col taïbit - Marla - passerelle Etheve - Plaine aux sables - 3 roches - Marla - Taïbit - Bassin bleu - Cilaos,

- Dimanche 14 Septembre (6h50 pour 4 000 m dénivelé)
Cilaos - Ravine Benjoins - montée Kervéguen - coteau Kervéguen - Gîte Piton des neiges - sommet Piton des neiges - le bloc - Cilaos,

- Lundi 15 Septembre (1h50 pour 500 m dénivelé)
Cilaos - plateau des chênes - Roche merveilleuse - Bras sec - ravine Benjoin - Cilaos,





Tout cela se terminant par une sortie thermale d'1h30 environ : hammam, bain hydromassant aux huiles essentielles, douche à jets directionnels et massage des pieds.


Mention spéciale au gîte des Moutardiers et à Jean Pierre pour sa gentillesse.

Merci à toute et tous.

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 12:40

  Je pense venir entendre les commentaires et impressions de cette AMT 2008. J'ai beaucoup pensé à l'équipe, puisque j'ai vécu plusieurs fois ces moments intenses !
  J'en profiterai pour parler d'un projet, dans ma tête depuis longtemps.  Quand on revient d'un voyage, on pense au suivant !
   Voilà : le 22 Juillet 2009 aura lieu une éclipse de soleil, la plus longue du siècle (6 min !) Visible dans une bande traversant l'Asie, en particulier du Bouthan( temps gris à cette époque ), d'une petite partie du Tibet, de la Chine occidentale, etc... Bref, j'espère m'y rendre, et bien sûr faire un trek : pourquoi pas Kathmandu-Lhassa, avec le Mont Kailash, avec une pose dans la zone de l'éclipse le jour J. Des agences de trek vont en organiser pour l'occasion, mais générallement, tranquilles, ennui assuré quand on est habitué à un régime plus ardu. Si on pouvait former un groupe d'ici, de trekeurs entraînés, et demander à Jérôme Edou ( vous connaissez maintenant ) de nous organiser cela, ce serait formidable... Cela se prépare à l'avance, d'où ce message !
   J'espère que mon idée fera des adeptes. A bientôt pour la soirée AMT !

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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 14:06
Notre grand et vénéré sage (dixit Joel) avait vu juste. Rien de tel qu'une sortie dans nos montagnes réunionnaises pour se projeter vers  notre futur défi Népalais.

C'est donc en ce dimanche 2 Mars que notre équipée, renforcée pour l'occasion de quelques éléments A2Riens, s'est décidée à "jeter l'ancre" à proximité du sommet du Maïdo pour une destination lointaine : le gîte du Piton des Neiges via Roche Plate, 3 Roches, Marla, Taïbit, Cilaos, le bloc.

Belle balade en perspective avec pour copains de course, nos sacs lestés d'environ 6-8 kg, histoire de se rapprocher davantage de notre escapade Himalayenne. C'est donc les yeux un peu piquants et le froid qui nous transperce la cuirasse que nous nous sommes élancés, Joel, Line, Flore, Stef, Dan, Flo, Nico, Stef2, Yan et votre serviteur vers 5h du mat depuis le Maïdo. Descente technique donc prudente puis premier ravito à Roche Plate. Tout va bien, les batons de marche nous soutiennent, le peloton s'étire et se reforme au gré des caprices de la nature. 

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Arrivée à 3 roches où la traversée de la rivière s'annonce périlleuse mais se déroule au final sans encombre. Petite accélération de nos dalons du jour (je crois reconnaître Dan et Flo) pour regagner Marla. Grosse pause pique nique où nous décidons de séparer notre groupe. Les "éphémères" souhaitant rebrousser chemin pour éviter la remontée du Maido de nuit, les "fossiles" prenant courageusement la direction du col du taibit. Ascension face Nord, très accessible et surtout très courte. Stef2 se prend à avoir des fourmis dans les jambes et place une accélération qui laisse Yan sans voix (nous verrons plus tard qu'il en retrouvera le bougre !). A l'arrière, les filles escortées de leur moitié préférée commencent à sentir les effets des brides de leur sac, et donc, se sentent quelque peu émoussées... bridées si je puis oser (Attention, Flore, c'est contagieux !). 
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Point de rassemblement au bas du col pour discuter de la stratégie à adopter... Tout va bien pour les 7 dalons, le soleil est au plus haut, la crème est de rigueur. Yan, Stef2, que nous appellerons Stéphane, et moi même décidons de partir à l'avant pour gagner le gîte un peu plus tôt, histoire de se reposer et de se doucher.
Montée vers la roche merveilleuse puis oh surprise, nous appercevons au loin une silhouette dégingendée, nul place au doute, il s'agit de Joel. Mais comment a-t-il fait ? Hélico, planeur, voiture ? c'est de la triche. Je sens notre Yan énervé, d'autant que j'impose à mes camarades une pause nokienne, histoire de pouvoir mieux glisser dans les airs. Yan fulmine : "Bon, tu l'as fini ce sandwich ?" (sous entendu : qu'on lui fasse bouffer son outrecuidance au vieux !). Ok, c'est f... même pas le temps d'achever ma phrase que notre leader presse le pas dès le début du bloc. Pour ceux qui connaissent la topo, je vous laisse imaginer les dégâts... Les cuisses brûlent, la vision se voile, les poumons explosent et yan s'envole. Notre course poursuite dure une dizaine de minutes puisque Yan semble avoir présumer de ses forces et surtout, ses grosses séances d'entraînement accumulées lors des semaines précédentes pèsent. Il ralentit, nous attend et opte pour une solution collective. Stephane nous passe les bidons de flotte, je ravitaille la troupe et ... je m'égare ! On monte "au train" mais sans être un TGV ce train là fonctionne plutôt bien. Nous prenons un grand plaisir, paysage somptuieux, soleil chaleureux et ... (un peu plus, je m'endormais) Joel en point de mire à quelques encablures du sommet. Il en a sous la semelle le bougre, dur dur de faire la jonction.
Arrivée au gîte "au pur bonheur" (c'est comme ça qu'on devrait l'appeler), une douche, des affaires chaudes et du repos. Derrière, les choses ne se passent pas aussi bien, les filles tentent de s'arracher à leur packtage, Stef nous fait une implosion en voulant lui aussi se la jouer "cours après Jo que je m'y brûle !". 2 bonnes heures supplémentaires seront nécessaires pour rallier l'arrivée mais énorme coup de chapeau aux filles, aussi blanches que des linges et prêtes à "remettre le couvert" dès l'instant où elles se sont attablées autour d'un bon rougail saucisses.
ça ronfle, ça pète, ça étouffe... 15 dans une chambrée de 10 m2, on en a soupé ! résultat : trop de méthane inspiré durant la nuit et un mal de tête effroyable. Je refuse de croire au mal d'altitude. Départ à 4h15 pour redescendre le bloc (nous refusons l'idée de gravir le Piton, pas assez de temps pour prendre le dernier bus de 17h15 au Maido). Les articulations sont douloureuses, la tête dans le sac mais le moral au beau fixe. Pas de café à Cialos, on continue pour arriver tranquillement au Taibit. Là, on avait prévenu, on se calme. Yan menotté, et jo à l'arrière pour éviter aux éventuels avions de le chatouiller, nous restons sereins. 1h20 pour gravir ce col, et beaucoup de plaisir à admirer les 3 Salazes. Redescente en souplesse pour une pause casse croûte de 35' environ. Le groupe se reforme, tout va bien, il est 11h, Marla s'éveille (à vous d'imaginer la musique). 
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3 roches puis Roche plate sous un soleil de plomb et quelques petites embardées, histoire de nous rassurer. Line vole (une condition physique à s'en faire couper le souffle), Flore gère et  "la joue"  zéro ravitaillement. Pas besoin de nouveaux pneumatiques ou de refaire les niveaux, elle a le compas dans l'oeil pour passer sous les délais du bus balai. Dernier regroupement général à la brèche puis, explosion de la bande pour une montée à la "vas y que je donne tout ce qui me reste". Rapidement, je me trouve isolé avec Yan qui me lance un "on y va tranquille, finissons sur un truc cool pour garder du plaisir". Oh oui, lançais-je avec soulagement mais encore une fois, Yan allait me surprendre. En effet, je commettais deux grosses erreurs d'appréciation : 1èrement, le Maido est son jardin secret, il l'adore, et s'il n'était Alsacien, on pourrait penser qu'il ait grandi à flanc de cette paroi... Secundo, Jo échoua lamentablement à sa mission en laissant passé un petit poisson qui joua des coudes en fin d'ascension pour nous dépasser et finir d'énerver mon petit Yan. 1h05 avec 8 kg sur le dos et 23 heures dans les pattes, ce fût le temps qu'on m'accorda pour gravir ces presque 800m de déniv + au crépuscule de notre expédition...
Stephane, Line, Jo, Flore et Stef nous rejoignèrent quelques minutes après pour regagner le bus de 17h15. Deux journées extraordinaires où nous avons pu effectuer une répétition générale avant notre périple Himalayen.
Du pur bonheur avant de l'extase en barres.

A bientôt pour de nouvelles aventures et nouvelle standing ovation pour nos deux amazones.


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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 15:42
Eh, oui, faut bien reprendre un jour. A2R a choisi de remettre l'orange de chauffe en ce dimanche 13 Janvier. Au programme, petite montée vers la Maïdo depuis Sans Souci via l'Ilet alcide. Plus de 7h de marche pour certain(e)s, près de 12h pour les plus courageux qui auront opté pour un peu de rab vers Roche Plate.

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Grands moments de convivialité pour l'association qui a pu au cours de cette sortie intégrer nos nouveaux et nouvelles arrivantes : Flore, Benoît, Stéphane, Philippe et Nicolas. 
Petit coucou également à Hervé, Charles et  l'amie de Joelle (sorry, perte de mémoire) qui ne pouvaient être présents. Gros bisous à Dany, Jean Louis, Marie Agnès et René, nos valeureux A2Riens et d'énormes pensées pour nos 2 zorey (c'est mieux d'en avoir une paire), Gene et Raf.

La saison 2008 est donc lancée. De superbes aventures nous attendent avec un certain Annapurna Mandala trail dès le mois d'Avril..

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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 08:44

Petite sortie de reco pour la TransDimitile (quel dommage, plus de places…mais ça je l’ai su après la sortie !) en compagnie de Philippe, mon danseur préféré du cours du mardi soir (après Raph, quand même). Le doudou a décidé de se reposer (c’est vrai avec le vélo, la piscine l’escalade, « monter au Dimitile » c’est pas raisonnable ! surtout après un Grand Raid !) ; enfin, il a prévu de me rejoindre sur le plateau en footing, par le sentier de la Chapelle (beaucoup plus court) ; je le retrouve bien là ! enfin pas vraiment…

 

 

 

Philippe me récupère et me présente un ami en vacances chez lui. L’ami en question (regardez bien la photo, avec quelques rides en plus) n’est autre que…Gilles Trousselier, vainqueur du tout premier GR (celui où on partait à l’aventure, on ne sait pas dans quoi, avec du matos de randonneur qui pesait une tonne !) et des 2 suivants ! Le Mythe, quoi !

 

 

 

Quels privilèges et…quelle pression (va pas falloir que je traîne trop ! Steph a dit : « la montée, c’est un état d’esprit, pense comme en descente, et ça va tout seul… »)

 

 

 

La montée se passe assez bien et ça papote montagne. Mais Philippe qui n’a fait que du court depuis l’UTMB a un peu de mal après le croisement de la grande jument. Nous, on trace : Gilles, en sifflotant, moi en agonisant ! la chaleur est terrible ! « René, j’espère que sur la course, vous partez tôt !!! » Gilles me pousse un peu « on y est presque, encore 300 m ! – en dénivelé ou en distance ?? – dénivelé !  - Ah !». Puis enfin le plateau ! Un peu frustrant d’y trouver tant de monde, qui picnique avec les gros 4*4 alors qu’on se croyait coupés de tout dans une nature magnifique qui offre des points de vues splendides ! Mais la vue sur Cilaos est superbe et récompense tous les efforts.

 

Après l’arrivée de Philippe, redescente par la Chapelle et impossible de retrouver Raph, perdu ou plutôt nous perdus dans les différents sentiers 4*4 ! Mais finalement, (c’est un pisteur né), il nous retrouve et on (enfin surtout moi !) se régale sur les descente jusqu’au parking où nous attendent les supportrices et la bière glacée !

 

 

 

Sortie très agréable, ambiance sympathique, temps superbe, des moments simples et qui font du bien.

 

Grand respect pour ce pionnier du Grand Raid, amateur de sport et de montagne ! Retraité du PGHM, il est aujourd'hui guide de Haute montagne à son compte dans la vallée de Chamonix. Alors si l'envie vous prend de vous faire le Mont Blanc en moins de 6h30, passez par lui ! Il a encore la patate !!

Le Pisteur Né.

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 15:53

2 sorties de 40 bornes avec chacune 2300 m D+ en 3 jours, on l'a fait mais je ne sais si l'on nous y reprendra... En tout les cas, Yan et votre serviteur ont eu les jambes qui fourmillaient dur aujourd'hui ! En effet, après avoir enchaînés vendredi Le Maido-Le Maido (avec une petite boucle fort sympathique : Roche Plate, Le Bronchard, La Nouvelle, Trois Roches, Roche Plate), nous voilà repartis ce matin pour une nouvelle boucle ONF St Denis-Brûlé-Mamode Camp-Plaine des Chicots-Plaine d'Affouche-Redoute-Colorado-ONF St Denis.

On est beaux hein ?

Départ à 7 h du mat avec pour mon acolyte une soirée bien arrosée à décuver (faut dire que là aussi, enchaîner samedi avec "A2R s'amuse à Futura" puis Dimanche "on s'envoie en l'air sur ma terrasse", il assure un max le père yan) et pour moi une  fin de WE toute calme (j'ai des objectifs moi, je reste pro dans ma préparation..).

Pour autant, force est de constater que si nous étions inégaux dans la gestion de la récup, nous étions hélas sur le même pied d'égalité pour démarrer la boucle. Très mal aux jambes, pas motivés, du mal à s'oxygéner... et si on rebroussait chemin ?

Que nenni, nous étions là pour en baver, et nous en bavions.. alors pour se consoler, Yan et moi étions d'accord sur un point : il faut savoir passer ces caps lors de nos sorties, ça pourrait peut être servir un jour. Bref, montée difficile vers le Brûlé mais peu à peu les sensations reviennent et au bilan 57' sans quasiment courir, pas trop mal.

Deuxième difficulté du jour, l'ascension vers le gîte de la Plaine des Chicots où nous attendait un bon kfé un ravito express. Eh oui, quatre objectifs pour gagner en efficacité dans nos courses : travailler la récup instantannée (et là, je crois qu'on peut dire qu'on a assez mangé de VMA), soigner nos relances (tout se joue dans la tête... enfin presque !), s'alimenter différemment (mais non Doc, que du naturel... merci Maïté) et raccourcir nos arrêts. Ayant décidé d'appliquer ce plan à la lettre, petite montée très tranquille, puis water stop au gîte de 3' (faudra repasser pour ajuster tes lentilles Yan). Il doit être environ 9h30 (bref le moteur commence à chauffer un peu) quand tout à coup, sans prévenir, en douce, mon pti Yan se met à relancer un peu, beaucoup, passionnément...... vous connaissez les célèbres montagnes russes jusquau point géodésique ? alors, pas besoin d'un dessin, c'est le terrain préféré d'Armstrong : on monte, on descend, on remonte, on re-descend... etc etc jusquà ce que mort s'en suive, enfin presque. Je ne narrerai point l'épopée de la route de la Plaine d'Affouche, ni celle du sentier des goyaviers (au fait, ne perdez pas votre 1er Mai à faire cueillette, vous rentreriez bredouille, en revanche Yan est dispo pour vous faire tourner la tête surtout si vous êtes du sexe faible et que vos mensurations.. je m'égare) car c'est bien à la tête que j'avais mal. J'en étais où ?... oui, on monte, on descends, ah, petite nouveauté de Yan, on relance encore plus fort, ça n'allait pas encore assez vite dans les montée donc on galope... Ouais, c'est vrai, on avait un plan et on est en plein 3° objectifs, merci Yan. Bon, Colorado, il fait chaud, des travaux, pas d'eau (c'est juste pour la rime, ouais c'est un peu naze mais avec tous les neurones que j'y ai laissé). Par bonheur, un robinet bien placé, un arrêt minuté, pas le temps de souffler... merde, ça recommence. Je vais au but : descente d'enfer vers notre Eldorado, oh, oh, pour boucler notre gentillette aventure en 5H35. Bon, promis, la prochaine fois, on fera mieux : ON VOUS RAMENERA DES PHOTOS...  

 

A Bientôt pour de nouvelles aventures...

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